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Discours à la nation /03 avril 2024

Discours du président de la république Bassirou Diomaye Faye, qui précède la fête de l’indépendance du Sénégal, célébrée demain. Il a été en deux versions; l’une française qui a duré à peu près un quart d’heure et l’autre en langue nationale Wolof un peu plus longue ; toutes les deux concises sélectes. Last Leaks a essayé de l’analyser.

La Rédaction

Certains se disent agréablement surpris d’autres charmés par le fond. Le nouveau président  a abordé plusieurs sujets sur lesquels il était attendu dans son discours à la nation de ce 3 avril.

Ce discours du président Bassirou Diomaye Faye présente plusieurs points clés en ce qui concerne ses priorités en matière de gouvernance et de développement économique et social.

D’abord le remplacement de la CENA par une CENI : cette mesure vise certainement à renforcer l’indépendance et l’efficacité de l’organe chargé de l’organisation des élections. Ceci est crucial pour garantir des processus électoraux libres et équitables.

Ensuite il a abordé la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cela vise sans doute à réduire la fragmentation politique et à renforcer la stabilité. Le contrôle du financement des partis politiques est également très important pour garantir la transparence et réduire les risques de corruption.

Egalement, le lien entre inscription sur le fichier électoral et délivrance de la pièce nationale d’identité : beaucoup de sénégalais le souhaitent. Et, voici une mesure vise à assurer l’intégrité des processus électoraux en s’assurant que seuls les citoyens légitimes participent aux élections.

Le président Bassirou Diomaye Faye a aussi parlé de l’organisation d’assises pour résoudre les problèmes de justice ; une mesure phare pour réconcilier les sénégalais avec la justice. Pareille mesure va impliquer les acteurs clés du système judiciaire et la société civile dans l’identification des problèmes et des solutions est une approche positive pour renforcer l’indépendance et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Idem en ce qui concerne la lutte contre la corruption et la fraude fiscale : ces engagements traduisent une volonté de renforcer l’intégrité du gouvernement et de lutter contre les pratiques illégales qui sapent le développement économique du Sénégal.

C’est dans le même sillage qu’il faut inscrire la transparence dans les secteurs extractifs des ressources naturelles sénégalaises. Et, la divulgation de la propriété réelle des entreprises extractives et l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier visent à assurer une gestion responsable des ressources naturelles et à promouvoir le développement durable.

Evidemment, il fallait aussi aborder la question de la protection des droits des investisseurs et du contenu local. A ce sujet, l’équilibre entre la protection des intérêts nationaux et la promotion des investissements étrangers est déterminant pour garantir le développement économique tout en assurant que les bénéfices sont partagés de manière équitable.

Il y a aussi le maintien des relations de bon voisinage avec les pays frontaliers et de solidarité internationale. En effet, la coopération régionale et internationale est importante pour le développement économique et la stabilité régionale.

Soutien au secteur privé pour la création d’emplois : reconnaître le rôle clé du secteur privé dans la création d’emplois et l’importance du soutien gouvernemental à cet égard est crucial pour stimuler la croissance économique et réduire le chômage.

En définitive, le discours du président Faye a mis en relief une batterie de mesures pour renforcer la démocratie, la transparence, l’État de droit, ainsi qu’à promouvoir le développement économique et social au Sénégal.

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