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Le parti kémaliste, le CHP, a remporté une victoire écrasante lors des élections de dimanche. Il a progressé dans les grandes villes qu’il contrôlait déjà, notamment Istanbul, Ankara et Izmir, tout en remportant des bastions de l’AKP dans la région de la mer Noire et en Anatolie.

R. Sheshat Avec Le Monde.

Victoire du CHP fêtée à Istanbul

Cette victoire est sans équivoque et historique. Moins d’un an après la réélection de Recep Tayyip Erdogan et de son parti, le Parti de la justice et du développement (AKP), à la tête du pays, la Turquie a infligé une sévère défaite à la majorité présidentielle lors des élections municipales du dimanche 31 mars.

Des dizaines de villes ont changé de mains au profit du principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), grand vainqueur de la soirée. Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa et Antalya, les cinq plus grandes agglomérations du pays, ont largement voté en faveur de ce parti fondé par Mustafa Kemal Atatürk il y a un peu plus d’un siècle.

Le maire sortant d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a recueilli plus d’un million de voix de plus que son adversaire, obtenant 51% des suffrages contre 39%. Des bastions de l’AKP sont passés dans l’opposition, tels que Üsküdar, Gaziosmanpasa et Bayrampasa. Près de vingt-six des trente-neuf arrondissements de la capitale économique du pays ont été remportés par le CHP, soit douze de plus qu’en 2019, un fait sans précédent depuis un demi-siècle.

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