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Fini le temps où il fallait  négliger ses propres intérêts pour servir ceux de la communauté ou du parti ? 
Révolue l’époque du don de sa personne et du manque d’intérêt pour les postes politiques ?  

Le 31 juillet prochain, se tiendront des élections  au Sénégal pour la 14ème législature. Et, les candidats à la candidature pour les législatives pullulent dans les différentes formations politiques. Trop de candidats ? Est-ce bien sérieux tout ça ?

Roxana Seshat

Dans trois mois, seront élus les députés de la quatorzième législature sénégalaise. Devenir député de la diaspora s’avère l’ambition commune de beaucoup de sénégalais, en tout cas en France aussi bien dans les partis politiques  que dans les organisations de la société civile où; il faut également noter plusieurs candidatures indépendantes cherchant d’ailleurs à se faire adouber. 

Ce qui amène à se poser des questions; fini le temps où il fallait  négliger ses propres intérêts pour servir ceux de la communauté ou du parti ?  Révolue l’époque du don de sa personne et du manque d’intérêt pour les postes politiques ?  

Parce que la tension née de ces investitures dans les partis et formations politiques et par extension dans les coalitions aura été rarement aussi vive. L’on se rend compte que les ambitions étaient tues, … pour attendre le moment opportun.  

Justement, le temps semble propice avec presque la razzia opérée par la coalition dominante dans ce pays, le YAW ( Yewwi Askan Wi) avec des ténors de l’opposition sénégalaise tels Ousmane Sonko, Khalifa Ababacar Sall, l’actuel maire de Dakar Barthélémy Diaz, lors des récentes élections locales, il faut reconnaitre que l’espoir est permis. 

Tout de même ! Beaucoup, -trop pour d’autres-, de personnes lorgnent les sièges de l’Assemblée Nationale sénégalaise. Effectivement requinqués par la percée de nombre de néophytes en politique dans les mairies du pays, les militants semblent s’approprier le slogan « Yes we can ».

Certains partis se sont  retrouvés, par exemple, avec des militants démissionnaires,  frustrés par la manière dont les tractations se seraient déroulées à l’interne; d’autres avec plus d’une dizaine de candidats avant que les uns ne soient recalés faute de ne pas être à jour dans les cotisations mensuelles. Et enfin dans les autres formations politiques, les uns ont préféré exercer directement une pression sur des contacts  de leurs  états-majors au Sénégal pour figurer en bonne place sur la liste nationale. 

En attendant de connaitre les candidats qui seront en lice pour représenter leurs compatriotes de la diaspora dans l’hémicycle sénégalais, les responsables à Dakar ont fort à faire. Quels critères seront mis en avant pour trancher entre militants mais surtout entre partis et organisations ?

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