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Le 25 novembre se tient la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et aux filles, à cette occasion, Fatou BADJI présidente de l’association J-GEN France a décidé de donner la parole aux hommes pour briser le silence et les tabous.

Fatou Badji

Prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes relève d’un devoir moral, civique, citoyen et surtout HUMAIN. Aujourd’hui dans le monde, une femme sur trois est ou sera victime de violences, d’abus sexuel ou d’autres sévices. Cela signifie que statistiquement chacun d’entre nous, quelle que soit son statut social, sa culture ou sa nationalité, est entouré de victimes de ce fléau. Ces chiffres sont si élevés que le réflexe naturel premier est de ne pas les croire. Et pourtant ils sont réels.
Partout dans le monde, le confinement à domicile et l’isolement social résultant de la pandémie de COVID-19, combinés à une insécurité économique généralisée et à la perte des moyens de subsistance, ont engendré de nouveaux risques pour les femmes et les filles en ce qui concerne l’exposition à la violence.
En général on attribue de facto ce combat au féminisme, mais on ne peut pas combattre ces violences sans que les hommes soient impliqués et conscients des conséquences. Alors j’ai décidé de leur donner la parole.
Ils ont été nombreux à accepter ce challenge, j’ai été agréablement surprise des retours.
Ils sont journalistes, acteurs dans la vie politique, dans la société civile, professeurs.
Ils ont tous compris que la promesse des objectifs de développement durable ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.
Ecoutons leur message.

Fatou BADJI
Présidente association J-GEN FRANCE

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