Depuis l’élection présidentielle, l’opposition s’est gravement ramollie, devenue presque aphone, inerte. A part Sonko qui se démène à travers des sorties médiatiques sur fond de révélations, Macky Sall est en roue libre.

Par Rokia Pédro

Les grands dossiers qui fâchent sont presque tous à la trappe, excepté le problématique « faux débat sur le 3ème mandat » du chef se l’état.
Le champ de l’opposition est presque cédé aux activistes qui semblent plus que jamais legitimes et investis de la mission de porter les contestations de la population.

Et, maintenant epuis la paix des braves à Massalikul Jinaane, Sonko semble être le seul à fonctionner encore, la majorité de l’opposition réduite  » à leur simple expression », les uns en spectateurs et frustrés se cantonnent de toujours réagissant à l’actualité à travers de timides sorties dans la presse.
Les autres excellent dans une comédie qui ne dit pas son nom, ni dedans ni dehors, absorbés par des calculs politiciens tacticiens, surfant sur la vague de l’après Massalikul Jinaane, dans un climat de « décrispation sociale ».
Le PDS ne « s’oppose  » litteralement plus, occupé à remanier le parti pour baliser le terrain à Wade fils que le pape du Sopi Abdoulaye Wade cherche à mettre aux commandes. En effet, Wade s’active aux préparatifs pour le retour de Karim Wade au Sénégal à travers négociations -et autres tractions à l’échelle internationale- avec le pouvoir. Du coup, dans cette nouvelle posture, il lui est bien difficile
(malgré son expertise dans l’opposition, plus de 20 ans avant d’accéder au pouvoir en 2000) de challenger Macky Sall.
Dans la diaspora où l’opposition Sénégal donnait très souvent le las des grandes manifestations politiques répercutantes, les états-majors ne donnent plus tellement de nouvelles.
À Paris, les rues ne résonnent plus dans les chants des manifestants opposants contre le régime actuel. Macky Sall et ses ministres circulent désormais en toute quietude Le cadre de l’opposition mis en place n’organise plus.

Macky Sall n’as presque plus d’opposition pour barrer la route ou faire pression sur son gouvernement.
mais vous et votre « rival » etes l’outil et le pion le plus efficace du « Macky ».
Les anciens ne se rende pas compte, mais l’heure de la retraite a sonné. Et, à défaut de proposer autre chose que ce qu’ils savent faire, – négocier pour occuper des fonctions qui leur permettent de renflouer leurs caisses-, céder la place est la plus lucide des actes à poser.
Parce qu’une pareille attitude face à la situation (corruption, puetritude) ce serait la meilleure position politique en arrêtant de cautionner ce système vicieux et de courir après une place qui sera des la base galvaudée. D’autres formes de politique existent ….comme une troisième